interview

  • Koffee Time : un projet Ami-musi-cal !

      -- LE PROJET "KOFFEE TIME" -- 

    Visuel promo 1 annonce" Kader Fahem et moi nous connaissons depuis très longtemps... je dirais 23 ans. 

    On a eu l'occasion de jouer ensemble à de multiples reprises durant ces années, en jams privées ou à la scène. 

    Je me souviens particulièrement du festival "Autour de La Guitare" à la fin des années 90, pour lequel Kader m'avait invité sur deux titres.

    Et puis on s'est retrouvé en 2016 pour un featuring de Kader sur mon titre "Un Jour One Day..." paru sur l'album "Bonheur en Stock" la même année.

    Le hasard a voulu que mon ami-guitariste de Flamenco-Arabo-Andalou emménage à côté de chez moi en 2020. Et puis il y a eu le confinement.

    On s'est alors retrouvé une fois par semaine dans mon home-studio pour enregistrer des idées autour d'un café.

    Kader a tenu à ce que les arrangements soient "modernes", on a mélangé nos influences et nos sons respectifs.

    Il m'a parlé des expérimentations d'Ibrahim Malouf avec le "sound design" (la création de sons atmosphériques ou rythmiques

    sur base d'un son quelconque). J'ai donc travaillé la production dans ce sens.  

    D'abord Kader enregistrait une rythmique et un thème, ensuite je m'occupais des arrangements et j'ajoutais ma guitare. 

    Sur une dizaine d'idées, nous en avons sélectionné trois : Alma Amigo, Red Sun Blue Stone et Coffee Time.

    Les trois titres vont sortir au compte-goutte avant la fin de l'année. Alma Amigo est prévu pour le samedi 9 octobre.

    J'espère que le résultat vous plaira  ! "       

     Amicalement -- Sterpi -- 

     

  • Nouvel album 2020 : Les détails

    Salut ! :) 

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      Comme vous l’entendrez à l’écoute de : « OUTLAWS Solution For A Better World », les albums se suivent et ne se ressemblent pas.

      Si le précédent «  Return To My Dreams » était plutôt bucolique, j’ai tenu à ce que celui-ci soit plus Rock.

     D’une part pour ne pas vous refourguer toujours la même chose, et d’autre part pour pouvoir jouer plus de morceaux qui « bougent » en concert. 

      Néanmoins j’ai utilisé mes sonorités privilégiées pour les arrangements, comme le piano, les strings (violons orchestraux), le piano  électrique et évidemment la guitare (qui, elle même, peut offrir un panel infini de sonorités). A ça, on peut ajouter les timpani (grosses percussions orchestrales) qui se baladent par-ci par-là.

     Et puis, ayant changé ma façon de travailler grâce aux conseils prodigués par mon ami Aymeric Artus, ingé-son des studios Under Road Records, j’ai pu expérimenter tranquillement des sons dans mon home studio.

      Effectivement, avant j’utilisais une console d’enregistrement numérique 16 pistes sans écran et aux fonctions limitées qui avait une fâcheuse tendance à compresser le son dès l’entrée… Je travaille désormais sur mon ordinateur avec les logiciels adaptés et des perspectives nouvelles se sont offertes à moi.

      Outre un gain de temps, c’est aussi un gain de qualité sonore non négligeable.

      Pour celles et ceux qui le possèdent, mon album « Que Du Bonheur Groovy-Rock » de 2012 avait été enregistré selon ma vieille méthode, et on constatera une nette évolution sur les trois suivants. (« Non, l’ancien Omo ne lave pas moins blanc… Il lave Blanc !… » )

     

     « Bonheur En Stock » de 2016 avait été entièrement enregistré aux studios Under Road Records de Longwy. Tandis que « Return To My Dreams », sorti l’année dernière avait été entièrement enregistré chez moi, à part les guitares acoustiques et les voix. Le mixage avait été effectué en collaboration avec mon pote Aymeric.

      Et donc, idem pour « Outlaws… » , sauf que je me suis chargé du mixage. Pour le mastering, j’ai fait appel à une boîte spécialisée (Near Death Experience) qui fournit un taff de haute qualité. 

      Le mastering, c’est cette dernière étape après le mixage qui donne comme une touche de vernis au son global. Si il est mal exécuté, il peut ruiner tout le travail de mixage, mais quand c’est bien fait, comme c’est le cas ici, on gagne vraiment en plaisir d’écoute.

      J’espère vous avoir embarqué dans ce nouvel album. J’en suis très fier et je suis vraiment ravi de pouvoir le partager avec vous. Vos impressions via Facebook me font chaud au cœur alors n’hésitez pas à venir y laisser un petit mot.

    Et surtout, restez toujours Groovy ;)  

    @bientôt !

    – Sterpi –

  • Petite histoire des chansons de « OUTLAWS… »

      « OUTLAWS Solution For A Better World » contient 8 titres pour un total de 45 minutes de musique.

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    Je crois que c’est un album bien équilibré dans sa continuité. Les titres alternent les humeurs mais vous suivrez sans peine la ligne conductrice jusqu’au final si vous êtes un fin auditeur (sans rapport avec votre taille ou votre poids, hein !).  

      Si le thème du précédent était les rêves, celui de cet album est la révolution. Non pas une ancienne, mais une révolution à venir. Une révolution qui chemine dans les esprits et qui passe par les comportements individuels et le modernisme de l’informatique.

      Chaque titre a un lien avec le thème, on peut parvenir à faire ce lien par plusieurs voies, à chacun-chacune de trouver laquelle.

    BOUNDARIES REVOLUTION :

      Pour l’intro, j’avais en tête quelque chose de percussif et un peu « rageux ». Je voulais entendre une guitare bien saturée qui assène des coups de massue et à laquelle répondent des instruments orchestraux. C’est devenu « Boundaries Revolution » après que j’ai trouvé le riff qui tient toute la chanson.

      Ce riff, je l’ai décliné dans plusieurs tonalités au fil du morceau.

      J’y ai ajouté des paroles disons… révolutionnaire (subversives ?) chantées de façon « soul » au début, et scandées plus violemment à la fin dans une veine de voix « rapées ». Je suis vraiment content du résultat. 

    VOICES IN THE NIGHT :

     Cette chanson a une histoire.

     Sur « Return To My Dreams », j’avais ré-enregistré mes compos de “jeunesse” qui n’étaient jamais sorties en album.

      Il se trouve que Voices In The Night fait partie de ces compos de “jeunesse”, elle aurait pu figurer sur « Return… » mais n’entrait pas dans le thème.

    Sur cet album, elle trouve naturellement sa place. Elle évoque le rapport « Esclave-Système » et un moyen de s’en évader…

      Je l’avais écrite en 1993-94 lorsque je travaillais de nuit dans une usine, à la chaîne. Durant huit heures de travail abrutissant, j’écoutais la radio. D’émission en émission la nuit de taff passait et j’étais vraiment reconnaissant envers les speakers… Les voix dans la nuit. Voilà, c’est de là qu’est venue l’idée et le titre de la chanson.

      Dans le thème de la révolution c’est un peu une révolution par l’évasion et la culture, une révolution qui commence dans la tête. D’où le titre de la chanson suivante.

    MY HEAD :

    « To follow my own way all is beginning in my head… »

    « Pour suivre mon propre chemin, tout commence dans ma tête… »

      Allez hop ! Là encore, c’est une compos ancienne que j’avais composée vers 1995-96.

      C’est une chanson qui a mué avec le temps, puisque je l’avais d’abord enregistrée en maquette… sur cassette !!! dans le cadre d’un projet farfelu intitulé « Magicland ».

    A cette époque, je venais de découvrir les jeux vidéos (enfin… je me suis mis à y jouer, quoi). Et ma folie fut telle que j’avais élaboré une histoire musicale autour d’un jeu vidéo fictif nommé Magicland.

      Les chansons racontaient l’histoire d’un joueur endormi sur sa manette de jeu et qui, par magie, se retrouvait coincé à l’intérieur du jeu et ne pouvait en sortir qu’en allant combattre un démon pour libérer la princesse. Scénario somme toute assez classique pour un jeu vidéo…

       Bon, je n’vous décris pas le son déplorable que j’avais obtenu en enregistrant à l’aide d’un 4 pistes à cassette sur lequel je faisais entrer une quinzaine de d’instruments ! (Les Beatles et Hendrix l’ont fait, mais bon, je ne suis pas les Beatles, ni Hendrix !)

      La musique de « My Head » faisait donc partie de ce projet farfelu et comme j’adore ce morceau, j’ai réécrit des paroles en 2008 pour le faire figurer sur mon tout premier album solo « Ce Monde ? ». Cet album n’est désormais plus disponible et je trouvais dommage que My Head disparaisse de la circulation (contrairement à certains titres de ce 1er opus :p ).   

      Encore une fois, j’ai réécris le texte. Je n’étais pas satisfait de la mouture précédente ni de la production du titre. Le revoici donc dans sa version définitive ( ?) sur « Outlaws… ».

    REBEL GIRL :

      J’ai fondé depuis peu un groupe de cover de Deep Purple dont je suis fan depuis mon adolescence. Et en travaillant les riffs de Ritchie Blackmore, il m’est venu celui de cette chanson.

      L’idée globale du morceau était de laisser des « trous » pour placer le chant sur un rythme de batterie, façon vieux Rock & Roll. Et puis en le jouant, différentes parties sont apparues dans le désordre. J’ai remis tout ça en ordre et j’y ai placé un texte sur mesure…

      Le terme « Rebel Girl » m’est venu spontanément, il parle d’une fille qui vit sous ses propres lois et n’a pas besoin qu’on lui dicte ses pensées. On est tous un peu des moutons, mais pas elle !

      « She looks like a babe but she’s got the devil… she breaks the rules ! »

      « Elle ressemble à une fille sage mais elle a le démon… elle enfreint les règles ! ».

     Peut-être un peu inspirée du caractère de ma compagne, encore que, j’ai forcé le trait car ma « Rebel Girl » est bien plus sage ;)      

    WELCOME :

      Bon, là j’ai vraiment l’impression de radoter mais ‘faut que j’vous l’dise : j’ai composé ce titre au piano quand j’avais environ 21 ans… Et le pire, c’est qu’il m’en reste encore sous le coude des titres de cette période !

      La vérité c’est qu’ils sont ancrés en moi ces morceaux, même en ne les jouant pas pendant plus de vingt ans (merde ! plus de vingts ans ?! Comme le temps passe !) je ne les ai jamais oublié.

       Parce que, oui, j’ai beau connaître une multitude de chansons par cœur, si je ne les joue pas de temps en temps, j’en oublie certains.  

      Bref ! Welcome parle des personnes qui sont obligés de fuir leur foyer et leur pays devenu dangereux pour aller se réfugier chez des « voisins ». Ceux qu’on appelle banalement des migrants.

      La chanson raconte leur calvaire et leur souhaite la bienvenue. 

    PIRATE THE SYSTEM :

    Oh ! Comme je me suis éclaté à concevoir ce morceaux !

      Ai-je des fans assez assidus pour avoir remarqué que j’aime parsemer mes albums de petits « interludes » expérimentaux ? Ben du coup, je vous le dis J

      

      Là, je voulais un truc très bref et aux apparences disloquées pour évoquer le déraillement du système informatique mondial.

      Pour les voix robotiques qui scandent « Pirate the system ! Crash the system !… » j’ai samplé la voix synthétique d’un traducteur d’anglais sur Internet puis je l’ai modulée.

      Avec cette basse en slap qui s’obstine et le reste autour qui part en sucette, la guitare jouée en legato-retourné, une autre guitare trafiquée qui joue une mélodie chaotique tout dans le fond, les staccato de violons diaboliques on a l’impression d’être emporté par une spirale virtuelle un peu dérangeante.

      C’est pour ça que j’aime tant la musique, elle peut en quelques secondes évoquer beaucoup plus qu’une longue tirade de mots.

    I LOVE PEOPLE :

     « Ho me*de ! C’est pas vrai ?! Il va encore nous sortir que c’est un morceau qu’il a composé il y a vingt ans !… »

      Ben heu… Comment t’as deviné ? Oui, tout pile 20 ans !

      J’avais enregistré la 1ère maquette de cette chanson en 1999-2000 sur un 12 pistes numérique et l’avais placée en chanson cachée sur le fameux 1er album de 2008 épuisé dont je vous parlais plus haut.

     Je n’en avais pas encore fait de version définitive alors je l’ai fait. C’est ma façon de dire aux gens que je les aime et que je crois en l’Humain, en dépit de nos dangereuses lacunes.

      Côté musique, l’idée est de faire évoluer un morceau « classique » vers de « l’Electro-Trance » mais avec basse et guitares. La guitare peut vraiment s’expérimenter dans tous les styles, c’est ce qui est formidable avec cet instrument.         

       Dans certains passages, un auditeur attentif remarquera qu’il y a jusqu’à six guitares qui jouent en harmonie ou en question-réponse, oui là, j’ai craqué !

    OUTLAWS Solution For A Better World :

    C’est le seul “vrai” morceau instrumental de l’album, même si dans les autres titres les plages musicales sont omniprésentes.

      Je n’ai pas eu beaucoup à réfléchir avant de me rendre compte que cette compo devait se passer de paroles.

      J’ai pensé à Joe Satriani, à Steve Vai et à Santana pour me lancer dans la composition des thèmes que comportent ce morceau.

      Au départ j’ai allié un enchaînement de riffs de guitare avec une partie de piano trouvée il y a deux ans durant les sessions de « Return… ».

      J’ai décidé qu’il donnerait son titre à l’album parce l’histoire qu’il raconte me paraît regrouper toutes les thématiques de chacun des autres morceaux.

      Je pense que ce n’est pas forcément un morceau facile d’accès de prime abord mais qui dévoilera sa cohérence et son message au fil des écoutes.

      Mais je me laisse emporter, c’est toujours comme ça quand je parle de musique : je deviens tout d’un coup très bavard (prolixe ? Volubile ?) et un brin poétique J 

      En tout cas, j’espère vous avoir embarqué dans cet hypothétique Monde Hors-la-loi-Mais-Meilleur.

    N’oubliez pas d’être Groovy !

    @ bientôt !

    -- Sterpi --